tag:blogger.com,1999:blog-3730656447404670771.post3189017020269298491..comments2024-03-09T10:16:46.522+01:00Comments on Ça se passe là haut: La matière noire dévoilée dans les collisions d'amas de galaxiesDr Eric Simonhttp://www.blogger.com/profile/11521111896501339638noreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-3730656447404670771.post-84731701561480331782015-04-01T11:12:51.236+02:002015-04-01T11:12:51.236+02:00Suite de la réflexion précédente: Pour être plus p...Suite de la réflexion précédente: Pour être plus précis, lors de collisions de galaxies on devrait tenir compte des trois composantes de champ gravitique: les deux principales (dans le cadre d'une collision) que sont les champs internes des galaxies et la troisième le champ résiduel du cluster. <br />Le seul cas de symétrie serait une collision avec des galaxies ayant des plans de rotation parallèles et un champ de cluster parallèle aux champs internes. Ce cas est fortement improbable ce qui expliquerait la dissymétrie des barycentres.<br />On peut d'ailleurs imaginer que la dissymétrie est d'autant plus grande que ces différents champs gravitiques ont des angles importants entre eux.Stéphane Le Correhttps://www.blogger.com/profile/17525970811595115285noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3730656447404670771.post-87304062728395302962015-03-31T22:42:56.554+02:002015-03-31T22:42:56.554+02:00Voilà ma réflexion. L'hypothèse forte de ces é...Voilà ma réflexion. L'hypothèse forte de ces études est que la matière noire est soit de la matière ordinaire invisible (gaz non encore détecté) soit de la matière exotique (non baryonique). Sous cette hypothèse, en supposant qu'il n'y a pas de matière non baryonique, ils en déduisent que l'effet de lentille gravitationnelle est principalement dû à du gaz ordinaire invisible. Ils démontrent alors que le décalage spatial entre les distributions du gaz (qui expliquerait la matière noire) et la masse observée (visible) est si grand qu'elles ne peuvent coïncider. On en conclut alors assez justement que la matière noire ne peut être de la matière ordinaire invisible (qui devrait se trouver globalement aux mêmes endroits que la matière ordinaire visible). Au final ce qi est démontré est que: Si la matière noire est soit de la matière ordinaire invisible soit de la matière non baryonique alors il ne fait aucun doute qu'elle ne peut-être que non baryonique. Notons qu'au passage cette dissymétrie entraine alors des difficultés de modélisation pour certaines théories de la gravitation modifiée (à priori, les distributions de masses invisibles devraient être similaires à celles visibles). Et le second résultat est que si la matière noire est de la matière exotique non baryonique (déduction précédente) alors les possibilités d'une particule exotique se réduisent fortement. [un peu d'humour: On est sur la bonne voie pour obtenir le résultat suivant: si la matière noire est de la matière exotique non baryonique, il n'existe plus aucune possibilités de particules exotiques!! ;) ] Qu'en est-il de notre solution de champ gravitique? Ces études ne traitent pas ce cas. En effet, l'hypothèse de base de toutes ces études est que l'effet de lentille gravitationnelle est dû essentiellement à la masse. C'est ce qui explique la déduction "dû à du gaz ordinaire invisible". Or comme je le montre dans mon article (paragraphe 6.3), au contraire à l'échelle des galaxies, la déviation des rayons lumineux est essentiellement due au champ gravitique. Ainsi ce qui a été mis précédemment sur le compte d'un gaz invisible, doit dans ma solution être mis sur le compte du champ gravitique (sans apport de masse!). La conclusion serait alors plutôt que la matière noire vu comme un champ gravitique semble décalée par rapport à la matière. D'abord, il faudrait s'assurer que dans ces conditions les calculs donnent ce même résultat. Mais secundo, utilisons un exemple extrêmement parlant qui va illustrer à merveille ce qui se passe et expliquer le décalage spatiale (en totale cohérence avec la solution de champ gravitique): Prenons deux aimants que l'on tente de rapprocher. Pour les mêmes pôles, ces aimants vont fortement se repousser. Nous savons que cela est dû au champ magnétique de chacun des aimants qui "irradie" l'espace. Et ces champs sont dus au niveau microscopique à un alignement spécifique (en général improbable, pour la plupart des matériaux). Si nous ne connaissions pas ce champ qui irradie l'espace, on continuerait à négliger ces champs magnétiques du niveau microscopique. Nous serions alors dans la même situation que pour la matière noire. Nous ferions l'hypothèse qu'il existe une mystérieuse charge noire qui semble repousser nos aimants lorsqu'on les rapproche fortement. Et en étudiant le décalage spectrale entre les aimants (donc en dehors de la matière) on détecterait un décalage non négligeable. On serait amener à déclarer qu'il se trouve entre les aimants une charge noire qui repousse nos aimants qui ne peut être un aimant ordinaire car l'espace entre les aimants est vide!<br />On retrouve étrangement la situation décrite par ces articles. Ainsi le décalage entre la distribution de matière ordinaire et la matière noire ne ferait que confirmer l'existence d'un champ gravitique non négligeable (notre matière noire) baignant les galaxies (donc en dehors des galaxies)!Stéphane Le Correhttps://www.blogger.com/profile/17525970811595115285noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3730656447404670771.post-81676283065944395872015-03-31T12:54:41.767+02:002015-03-31T12:54:41.767+02:00Cette étude tombe à pic pour alimenter la récente ...Cette étude tombe à pic pour alimenter la récente discussion sur ce blog, suite aux articles de Stéphane Le Corre, du moins celui concernant la matière noire<br />1 le Boulet n'est plus une observation isolée mais fait partie d'une famille cohérente<br />2 celle-ci contraint le type de matière noire si on a recours à ce type de solution, mais aussi toute théorie alternative, qui doit expliquer le champ de courbure observé à partir de la seule matière baryonique, dans ces cas de rencontre d'amas en particulier<br />3 j'imagine que l'étape suivante serait des simulations numériques intégrant les "bonnes" équations, à comparer aux observationsPascalnoreply@blogger.com