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11/10/18

Le Jour de la Nuit, c'est samedi !

Le Jour de la Nuit, c'est un événement qui a lieu ce samedi 13 octobre à partir de 20h, et pour la dixième année consécutive. Partout en France, des communes vont jouer le jeu de l'extinction de leurs éclairages publics (totale ou partielle), pour vous faire redécouvrir le ciel étoilé. 



Le Jour de la Nuit est une opération de sensibilisation à la pollution lumineuse, à la protection de la biodiversité nocturne et du ciel étoilé.

A cette occasion, vous pourrez découvrir quelques splendeurs du ciel nocturne grâce à des passionnés d'astronomie un peu partout sur le territoire, mais ce sera également l'occasion de découvrir ou redécouvrir la vie nocturne sans éclairages parasites, ces oiseaux, ces animaux, grâce à des balades guidées, dans des manifestations gratuites et conviviales.

Le programme est simple : balades nocturnes, observations des étoiles, sorties nature et extinctions des lumières.
Cette dixième édition du Jour de la Nuit réunit 20 partenaires : associations de protection de l’environnement, associations astronomiques, associations d’éducation populaire, associations de collectivités locales et regroupement de gestionnaires d’espaces naturels et de structures de projets territoriaux.  L’opération est coordonnée par l’association Agir pour l’Environnement depuis ses débuts.

Vous pouvez retrouver les informations sur les animations astronomiques et nocturnes qui ont lieu près de chez vous sur le site de l'opération en cliquant sur la carte ci-dessous : 



Les parcs naturels régionaux ont été particulièrement actifs cette année. Rien que dans le Parc Naturel Régional du Luberon par exemple, près de 50 communes s'engagent à éteindre leurs éclairages totalement ou partiellement à partir de 20h et 28 d'entre elles vont proposer des manifestations, très souvent astronomiques. (retrouvez les infos concernant le Luberon ici ).

Samedi soir, vous savez ce qu'il vous reste à faire : espérer une météo clémente, et sortir dans le noir ! 




06/12/17

Géminides 2017 : superbe pluie d'étoiles filantes en perspective


La nuit du 13 au 14 décembre prochain verra le pic d'activité de la pluie d'étoiles filantes des Géminides. Cette année, contrairement à l'année dernière, la situation sera idéale, avec une absence quasi-totale de Lune et un radiant très proche du zénith en milieu de nuit. Un taux de 80 par heure, plus d'un météore par minute, pourrait être observé!




22/11/17

Nos nuits noires disparaissent de plus en plus


Cinq ans de suivi satellitaire de notre planète montrent qu'il y a de plus en plus d'éclairages artificiels durant la nuit et que ces lumières sont de plus en plus intenses. La surface éclairée et l'éclat produit augmentent au rythme d'environ 2% par an, rendant nos nuits de moins en moins noires, avec des effets néfastes non seulement pour la faune, la flore et nous, mais aussi sur la pratique ancestrale de l'observation du ciel...



11/11/17

Conjonction Vénus+Jupiter et passage de l'ISS au même moment

Voici le neuvième épisode de notre série "Découvrez le Ciel !". Celui-ci est consacré à la conjonction très serrée qui aura lundi 17 novembre juste avant le lever du Soleil, et qui offrira en plus un passage de l'ISS juste à côté au même moment ! Regardez les explications : 


EDIT : Et voici le résultat en photo, prise ce matin (13/11) dans le sud Luberon à l'heure dite, l'ISS était beaucoup moins brillante que sur la simu de Stellarium vers l'horizon, mais tout de même bien visible...


07/05/17

Rapprochement Lune-Jupiter à moins de 2° ce soir


Vers 23h ce soir (7 mai 2017, heure française), regardez vers l'horizon Sud, vous ne verrez qu'elles : la Lune gibeuse et l'éclatante Jupiter juste en dessous, dans une conjonction très rapprochée, à seulement 1°40' de séparation. 


Jupiter est actuellement dans la constellation de la Vierge, non loin de l'étoile Spica (𝛂 Vir) que vous apercevrez légèrement en dessous à gauche de Jupiter. 


Si vous êtes muni d'un paire de jumelles, vous pourrez voir non seulement le satellite de la Terre, mais aussi les quatre plus gros satellites de Jupiter, qui entourent ce soir la géante avec Ganymède d'un côté et les trois autres de l'autre (Io, Europe, Callisto).


Cette belle conjonction se déroule non loin également de la petite constellation du Corbeau et notamment d'un objet astronomique parmi les plus emblématiques : la galaxie du Sombrero, alias M104. Il vous faudra cependant un instrument plus puissant que des jumelles pour en profiter. Ce soir, M104 forme un triangle équilatéral quasi parfait avec Spica et la Lune, une aubaine pour la localiser facilement sans passer par notre astuce classique de la petite flèche du Corbeau...


La Galaxie du Sombrero est une galaxie spirale dont le disque est vu par la tranche, presque perpendiculairement. Vue dans un télescope d'amateur, elle ressemble à ça :


et vue par le télescope Hubble, à ça : 



05/02/17

Ce soir, la Lune occulte Aldébaran : à observer!

Ce soir vers 23h15 (heure française), la Lune occultera la treizième étoile la plus brillante du ciel, la géante rouge Aldébaran. Une jolie observation à faire qui permet de véritablement voir le mouvement propre de notre satellite... Regardez ci-dessous tous les détails :



Bon ciel à toutes et tous  !

30/12/16

Bel alignement planétaire et nouvelle pluie d'étoiles filantes pour débuter la nouvelle année


La nouvelle année nous offrira dès ses premiers jours un joli spectacle dans le ciel en début de soirée, visible par tout un chacun pourvu que la météo soit favorable. Le 2 janvier vers 19h, regardez en direction du Sud-Ouest et admirez ce bel alignement avec la rougeoyante Mars en haut à gauche, le fin croissant Lunaire au centre et la très brillante Vénus en bas à droite.




07/12/16

Comment observer la Pluie d'étoiles filantes des Géminides 2016 malgré la Pleine Lune


Cette année, la Lune nous en veut, elle sera pleine lors de la nuit du 13 au 14 décembre, la nuit du maximum des Géminides... Mais qu'à cela ne tienne, vous pourrez quand-même apercevoir des bolides malgré la "pollution" lunaire...




29/07/16

Un mois d'août les yeux vers le ciel

Un mois d'août le nez en l'air à regarder le ciel, c'est peut-être ce qui vous attend, comme tous les ans... Au programme de ce mois d'août, trois événements s'enchaînent en se chevauchant très légèrement les uns les autres :   
  • du 5 au 7 août : les Nuits des Etoiles, multiples manifestations partout en France organisées par l'Association Française d'Astronomie et les milliers d'astronomes amateurs bénévoles des clubs d'astronomie les plus près de chez vous, pour découvrir l'astronomie en toute simplicité.
  • du 6 au 12 août : le 26ème Festival d'Astronomie de Fleurance (Gers), une semaine de conférences, de cours, d'échanges ouverts à tous avec des intervenants de grande qualité pour un partage convivial des idées et des connaissances.



Les Nuits des Etoiles 


Les Nuits des étoiles 2016 auront lieu cette année les 5, 6 et 7 août 2016 sur le thème "Au fil de l'eau : la recherche de la vie". Partout en France et dans plusieurs pays d’Europe et d'Afrique, des centaines de sites vous accueilleront pour contempler la voûte céleste. Les organisateurs des clubs et associations locales d'astronomie amateur s’attachent à renouveler chaque année cette manifestation gratuite, ouverte à tous, dans l’esprit d’un partage des connaissances et de découvertes. 

Cette 26ème édition sera dédiée à André Brahic, grand astrophysicien français disparu le 15 mai 2016.
Suivez l'actualité des Nuits sur Twitter : @NuitsdesEtoiles

Déjà, plus de 300 manifestations sont recensées les  5, 6 et 7 août, une occasion pour découvrir Jupiter, Mars, Saturne, les constellations estivales et peut-être bien d'autres objets...

Retrouver les sites d'observations les plus près de chez vous en cliquant sur la carte ci-dessous :



Festival d'Astronomie de Fleurance

Depuis un quart de siècle, la Ferme des Etoiles à Fleurance dans le Gers propose un festival entièrement dédié à l'astronomie durant 6 jours. Se succèdent conférences, ateliers, animations et expositions, formations et bien sûr soirées d'observations. 

A noter une partie entièrement dédiée aux jeunes de 4 à 17 ans: le Festival Astro-jeunes permet une découverte du ciel, des étoiles et de l’astronautique tout en s'amusant ! Cette manifestation unique en son genre est préparée et animée par des jeunes chercheurs issus de laboratoires de recherche nationaux et internationaux.




Quoi de mieux qu'une belle nuit d'été pour contempler le ciel ? 
La pluie d'étoiles filantes de cette année sera légèrement moins favorable que les Perséides de 2015, à cause de la présence de la Lune et sa lumière dans la première partie de la nuit, mais elle pourrait tout de même nous réserver de très belles surprises, la quantité de météores étant toujours assez difficile à prévoir...
Le maximum d'activité des Perséides aura lieu le 12 août, entre 8 et 20h (TU), soit entre 10h et 24h heure française. Mais avant et après ce pic principal d'activité, des pics secondaires pourraient être observés et pourraient augmenter le nombre de météores visibles par heure. Près de 1 étoile filante par minute pourrait être visible!
Pour tout savoir sur cette pluie d'étoiles filantes ainsi que mes conseils pour en observer un maximum, suivez ce lien et laissez vous aller...

Ça Se Passe Là-Haut sera de retour le 22 août, en attendant vous retrouverez durant trois semaines (en mode pilote automatique) les dix épisodes du film le plus envoûtant sur l'astronomie jamais produit en langue française : Tours du Monde, Tours du Ciel de Robert Pansard-Besson : 10 fois 52 minutes à découvrir ou redécouvrir tous les deux jours, dès le 1er août ici même...

Bon ciel à toutes et à tous ! 

19/07/16

Pluie d'étoiles filantes des Perséides 2016 : à observer du 11 au 13 août


Quoi de mieux qu'une belle nuit d'été pour contempler le ciel ? Comme tous les ans au mois d'août, l'astronomie se rend proche de tous grâce à l'apparition de la pluie d'étoiles filantes des Perséides, qui ne demande aucun autre instrument que des yeux pour les admirer.
Celle de cette année sera légèrement moins favorable que les Perséides de 2015, à cause de la présence de la Lune et sa lumière dans la première partie de la nuit, mais elle pourrait tout de même nous réserver de très belles surprises, la quantité de météores étant toujours assez difficile à prévoir...




23/06/16

Autour du Grand Triangle d'Eté

L'été est propice à flâner la nuit le nez en l'air. Ces nuits étouffantes, où seule une virée nocturne permet de se rafraîchir quelque peu, peuvent également être les témoins d'un spectacle ébouriffant. Vous connaissez sans doute le fameux Grand Triangle d'été, formé par trois étoiles très brillantes; je vous propose de plonger plus profondément dans le monde qui entoure ces trois belles de l'été.

Le Grand Triangle d'été est visible dès le début de nuit au dessus de l'horizon Est. Il est formé par Véga (la plus brillante des trois), Deneb, et Altaïr.


21/05/16

Les jours de Mars

Mars imagé par Marc Delcroix en 2012, le pôle Nord est en bas (http://www.astrosurf.com/delcroix/)
C'est maintenant! Il vous suffit de regarder en direction de l'horizon sud en milieu de nuit et vous ne verrez qu'elle (sans compter la Lune qui se trouve presque pleine). Cette "étoile" très brillante d'une belle teinte rouge-orange n'est pas une étoile, mais une planète: Mars. Mars n'a pas été aussi brillante et d'aussi grande taille apparente depuis deux ans, date de sa dernière opposition.




05/05/16

Comment observer le passage de Mercure devant le Soleil

Lundi 9 mai, Mercure passe devant le Soleil. Ce phénomène assez rare se reproduira en 2019 puis en 2032. Il sera observable durant toute l'après-midi à partir de 13h05, heure à laquelle Mercure entre sur le disque solaire, jusqu'au coucher de notre étoile.

ATTENTION! NE REGARDEZ JAMAIS LE SOLEIL DIRECTEMENT AVEC DES JUMELLES, VOUS VOUS BRULERIEZ LES YEUX! 

La seule méthode à utiliser si vous ne possédez pas de filtre spécial solaire (en vente dans les magasins d'astronomie), c'est de projeter l'image du soleil sur une feuille blanche.



Pour ce faire, placez vos jumelles en direction du soleil (MAIS NE REGARDEZ PAS DEDANS) et repérez le rond de lumière qui se forme sur le sol (vous pouvez vous aider en mettant votre main en sortie des jumelles pour suivre le rond de lumière intense). Boucher l'un des deux objectifs de manière à ne projeter qu'une seule image.


Placez une feuille blanche à une distance suffisante pour que le disque solaire forme un rond de 10 à 20 cm (la largeur d'une feuille A4 au maximum) sur la feuille. Il suffit de reculer les jumelles pour faire grossir le disque solaire sur la feuille...


Mercure formera un petit rond noir, vraiment petit... Pour vous rendre compte de ce à quoi il faut s'attendre, regardez cette simulation effectuée avec Stellarium, avec une accélération du temps : 



Bon ciel, et bonne observation ! 

27/04/16

Découvrez le Ciel! #5 Autour de l'Aigle

Dans ce cinquième épisode de Découvrez le Ciel, je vous emmène à la découverte d'une dizaine d'objets du ciel profond situés aux alentours de la constellation de l'Aigle, laissez-vous emporter...



https://www.youtube.com/watch?v=7ctz4GiFyMw&feature=youtu.be

16/04/16

Découvrez le Ciel ! #4 Autour de Véga

Ce quatrième épisode de Découvrez le Ciel nous emmène à la découverte d'une dizaine d'objets du ciel profond situés aux alentours de Véga, l'une des étoiles les plus brillantes du ciel du Printemps...



https://www.youtube.com/watch?v=78runHTa93o&feature=youtu.be

08/04/16

Découvrez le Ciel ! #3 Les amas globulaires du Printemps

Dans ce troisième épisode de nos balades dans le ciel du printemps, je vous invite à découvrir les objets les plus vieux de la galaxie et parmi les plus jolis à observer avec un télescope : les amas globulaires. 

02/04/16

Découvrez le Ciel ! #2 Les Galaxies de la Vierge

Dans ce deuxième épisode de nos balades dans le ciel du printemps, je vous invite à découvrir une vingtaine de galaxies, qui ont chacune leur particularité. Direction l'amas de galaxies de la Vierge : 

26/03/16

Découvrez le Ciel #1 : Autour du Lion

Je vous propose un nouveau rendez-vous en vidéo que j’ai intitulé « Découvrez le Ciel » sur la chaîne Youtube Ça Se Passe Là-Haut. Je vous invite de partir à la découverte du ciel comme si vous possédiez un télescope, grâce à une visite guidée virtuelle. Ce premier numéro ainsi que les suivants sera consacré au ciel du Printemps, avec pour commencer la constellation emblématique du Printemps : Le Lion. Vous découvrirez tour à tour des galaxies, des étoiles doubles, des amas d’étoiles, une nébuleuse, sans oublier Jupiter, qui trône en ce moment à proximité immédiate de la constellation du Lion. Vous découvrirez également au fil de ces épisodes comment se repérer dans le ciel étoilé… Suivez le guide !


J’espère que cette promenade vous aura plu, si c’est le cas, n’hésitez pas à liker la vidéo, à partager, à vous abonner, et à donner vos commentaires...

20/01/16

Nouveau départ pour l’astronomie X

Le 12 février va être lancé depuis le centre spatial de Tanegashima l’un des télescopes spatiaux les plus attendus du moment : ASTRO-H. Le télescope de près de 3 tonnes, emporté par un lanceur H-IIA,  est le sixième télescope à rayons X construit par l’Institute of Space and Astronautical Science (ISAS) de l’agence spatiale japonaise JAXA (le précédent était le télescope Suzaku). Mais cette fois-ci il a été conçu dans  une très large collaboration, avec le concours de 70 institutions au Japon, en Europe (notamment l’ESA et en France le CEA), aux Etats-Unis avec le Goddard Space Flight Center de la NASA et au Canada. 


ASTRO-H en cours de préparation en novembre 2015 (JAXA)
L’objectif de ASTRO-H est multiple, il devrait permettre, grâce à ses performances exceptionnelles, de grandes avancées dans l’exploration de l’Univers par ses événements les plus violents (impliquant l’émission de rayons X et de rayons gamma).
ASTRO-H sera notamment exploité, grâce à ses cinq instruments d’imagerie et de spectroscopie de très haute performance, pour l’étude de l’évolution des amas de galaxies, pour observer le comportement de la matière en champs gravitationnels extrêmes, pour étudier la rotation des trous noirs et la matière des étoiles à neutrons, pour scruter les phénomènes d’accélération de particules apparaissant dans les amas de galaxies et les supernovas, ainsi que pour étudier en détails la physique des jets de matière et de rayonnement produits par les trous noirs, cette liste n’étant bien sûr pas exhaustive.

ASTRO-H apporte des innovations majeures par rapport aux télescopes X aujourd’hui en fonction comme Suzaku,  Chandra-X-Ray Observatory, XMM-Newton ou NuStar. Avec ses instruments scientifiques, il sera à même de produire pour la première fois une imagerie spectroscopique sur des rayons X « durs » (d’énergie supérieure à 10 keV), mais également de fournir une résolution en énergie extrêmement élevée (seulement 7 eV de résolution dans la bande 0,3-10 keV, la meilleure jamais atteinte en orbite), et le tout sur une très large gamme d’énergie s’étalant entre 300 eV et 600  keV.

Vue d’artiste de ASTRO-H (Akihiro Ikeshita / JAXA)
L’astronomie X, s’attachant à la détection des photons énergétiques émis par les phénomènes astrophysiques les plus violents, n’a été rendue possible qu’à partir de l’avènement des instruments en orbite. En effet, l’énergie élevée de ces photons leur est fatale lorsqu’ils arrivent dans l’atmosphère terrestre et ses quelques kilomètres de gaz dense. Les rayons X et gamma sont suffisamment énergétiques pour ioniser les atomes d’azote ou d’oxygène ou être diffusés par leurs électrons,  et donc être fortement atténués ou absorbés avant de parvenir au niveau du sol.
Les premières observations en orbite furent effectuées dès 1962 par une fusée américaine Aerobee, qui permit d’identifier la première source X lointaine, Scorpius-X1. Mais le premier véritable télescope à rayons X fut le télescope américain Einstein lancé en 1978 et qui produisit de nombreuses données inédites jusqu’en 1981.
Les européens ne furent pas en reste avec le lancement du télescope ROSAT en 1990, qui réussit à cartographier plus de 120 000 sources X jusqu’en 1999. On peut également citer le télescope américain RXTE en activité durant 16 ans entre 1995 et 2011 à qui on doit de très nombreuses découvertes dans le domaine des objets compacts, étoiles à neutrons ou trous noirs. Mais les télescopes spatiaux à rayons X les plus performants aujourd’hui sont sans conteste l’américain Chandra X-Ray Observatory, et l’européen XMM-Newton, lancés tous les deux en 1999 (à quatre mois d’intervalle), et souvent utilisés ensemble aujourd’hui pour valider des observations sortant des sentiers battus.
Chandra comme XMM-Newton ont été conçus pour analyser et imager des rayons X mous, d’énergie inférieure à 10 keV. Chandra était un grand projet dans les cartons de la NASA depuis la fin des années 1970 à l’instar du télescope Hubble, tandis que XMM-Newton était lui plutôt la suite logique de ROSAT, avec des améliorations technologiques et plus de contributeurs partout en Europe. Les découvertes que ces deux télescopes ont produites depuis plus de 15 ans sont innombrables et touchent à tous les domaines de l’astrophysique des phénomènes violents.
Manquaient néanmoins jusqu’à récemment la possibilité d’étudier des rayons X un peu plus énergétiques, des rayons X « durs ». Le vide a été comblé tout d’abord par les japonais avec Suzaku en 2005 puis par la NASA en 2012 avec la mise en orbite du télescope NuSTAR, capable d’imager des photons X jusqu’à 80 keV, venant ainsi compléter très efficacement les deux autres grands observatoires X.

Vue d'artistes des quatre télescopes X en activité aujourd'hui (NASA, JAXA, ESA)
Suzaku est le nouveau nom qui avait été donné à ASTRO-E2 une fois en orbite, selon la tradition japonaise. Ce dernier a hélas connu une histoire mouvementée. Il a été lancé une première fois en 2000 mais a été perdu dans l’explosion du lanceur. Il fut refabriqué à l’identique pour être à nouveau lancé en 2005, avec succès cette fois-ci, mais de courte durée car il subit une perte de gaz de refroidissement deux semaines à peine  après être arrivé en orbite, perdant l’un de ces trois instruments.
L’astronomie X au Japon est une longue histoire. Suzaku était déjà le cinquième télescope X japonais. Le premier de la série remonte à 1981, avec ASTRO-A (renommé Hinotori), petit télescope d’à peine 200 kg dédié à l’étude des rayons X du Soleil. ASTRO-B (Tenma), guère plus gros, fournit de précieuses données sur les sources X variables et leurs caractéristiques spectrales entre 1983 et 1985. Il fut suivi par ASTRO-C (Ginga), plus imposant et emportant déjà un double système de détection pour observer à la fois les rayons X mous et les rayons gamma, à la recherche simultanément de trous noirs actifs, de pulsars X, des raies d’émissions caractéristiques du fer, et de l’apparition de bouffées de rayons gamma. Ginga a été actif entre 1987 et 1991 et laissa ensuite la place au télescope Asca (ASTRO-D) qui fut actif plus longtemps, entre 1993 et 2000, date à laquelle il fut perdu à cause d’une tempête magnétique… sans pouvoir être immédiatement remplacé par le futur Suzaku.
Mais Suzaku, comme XMM-Newton, Chandra et même NuSTAR sont des télescopes qui commencent aujourd’hui à vieillir et ce n’est sans doute pas un hasard si les américains et les européens participent aujourd’hui activement au développement de ASTRO-H. Car ASTRO-H fait la synthèse de tous les télescopes X précédents en en gardant le meilleur. Il permettra d’atteindre de bien meilleures performances que les meilleurs instruments actuellement en orbite, et finira par les supplanter très vite.

Principe du télescope à rayons X (focalisation de Wolter)
(Goddard Space Flight Center/NASA)
Il faut se souvenir que les rayons X sont suffisamment énergétiques pour traverser un miroir de télescope. La focalisation des rayons X est ainsi rendue beaucoup plus complexe que celle plus classique adaptée aux rayonnements allant des UV aux infra-rouges ou aux ondes radio. Les solutions généralement retenues pour focaliser des photons X est d’utiliser le principe de Wolter, qui utilise la diffusion rasante, par les phénomènes de réflexion totale externe et de diffusion de Bragg : une série de multiples petits « miroirs » cristallins multicouches (de carbone et platine par exemple) tapissent la paroi interne d’une structure cônique, et permettent de guider les rayons X avec une incidence rasante de miroir en miroir au niveau des parois vers le plan focal. Ce principe de focalisation de par les petits angles en jeu, résulte en des formes de télescopes très allongées, avec des longueurs pouvant atteindre une dizaine de mètres. C’est aussi le cas avec ASTRO-H qui possède une longueur focale maximale de 12 m.

Les instruments embarqués sur ASTRO-H sont regroupés en quatre télescopes, deux pour les X mous et deux pour les X durs, ainsi que d’un détecteur de rayons gamma, tous montés sur un banc unique avec une distance focale de 6 m pour ceux dédiés aux rayons X mous et 12 m pour les rayons X durs (voir encadré).


Rayons X de 300 eV à 10 keV (rayons X « mous »)

·         Soft X-ray Spectrometer (SXS)

Le SXS est composé d’un système de focalisation, le Soft X-ray Telescope (SXT-S) et d’un détecteur, le X-ray Calorimeter Spectrometer (XCS). Le calorimètre XCS est une véritable prouesse technologique, le semiconducteur de tellurure de mercure utilisé ne fait que 8 microns d’épaisseur et pour atteindre la résolution en énergie record de 7 eV seulement, il doit être refroidi à la température de 50 mK (50 millièmes de degrés au-dessus du zéro absolu). Son champ de vue sera de 2,85 minutes d’arc de côté. En termes de surface effective pour les X mous, ASTRO-H fera mieux que son prédécesseur Suzaku de plusieurs dizaines de pourcents.
L’instrument SXS est particulièrement bien adapté pour étudier les raies d’émission du fer de type K, qui permettent de révéler ce qui se passe dans des plasmas à des températures de l’ordre de 108 K que l’on trouve dans les disques d’accrétion stellaires, les résidus de supernovas, ou encore les amas de galaxies. La grande force de SXS est qui peut produire des spectres de sources étendues. Sa résolution en énergie est insensible à la taille de la source astrophysique. Il permet ainsi des mesures spectroscopiques à haute résolution en énergie encore jamais atteintes par les autres instruments du même type.

·         Soft X-ray Imager (SXI)

Le SXI est lui aussi composé d’un « télescope », nommé SXT-I, système de multi-miroirs, et d’un détecteur, un imageur déployant un capteur CCD de nouvelle génération qui captera des photons dans la gamme de 0,5 à 12 keV, nommé SXI. SXI couvrira un grand champ de 35 minutes d’arc de côté, venant compléter le champ plus petit du calorimètre de SXS. Le SXI est lui aussi refroidi, mais « seulement » à -120° (150 K). Le système de miroirs associé a une longueur focale de 6 m pour un diamètre de seulement 45 cm.


Rayons X de 5 keV à 80 keV (rayons X “durs”)

Le système de détection dédié aux rayons X durs est composé de deux télescopes identiques redondants, composés d’un système de focalisation et d’un détecteur, nommés respectivement HXT (Hard X-ray Telescope ) et HXI (Hard X-ray Imager).
·         Hard X-ray Telescope (HXT)
La structure particulière de focalisation des rayons X fait que la surface effective varie en fonction de l’énergie du photon incident. Pour des rayons X de 30 keV, la surface effective offerte par le HXT est de 300 cm².

·         Hard X-ray Imager (HXI)
Le HXI produira des images en rayons X sur la gamme de 5 keV à 80 keV. Il est constitué d’un détecteur à quatre couches de 0,5 mm de silicium (détecteurs SSD) surmontées d’une couche de de tellurure de cadmium (CdTe). Les rayons X de plus faible énergie (entre 5 et 30 keV) sont absorbés dans le silicium et les plus énergétiques (de 20 à 80 keV) dans la seconde couche semi-conductrice. De plus, ce détecteur pixelisé est plongé à l’intérieur d’un détecteur scintillateur de germanate de bismuth (BGO) qui aura pour vocation de rejeter très efficacement le bruit de fond.


Rayons gamma (de 100 keV à 600 keV)

·         Soft Gamma-ray Detector (SGD)
Le SGD n’est pas un imageur, mais plutôt un multi-détecteur de photons énergétiques ressemblant au satellite Fermi mais dans une variante  à plus basse énergie. Il ne peut pas  focaliser les rayons gamma arrivant, mais il les détecte en mesurant leur direction d’origine. SGD surpasse les précédents instruments similaires par un rejet très efficace du bruit de fond grâce à la technique innovante du « télescope Compton à champ de vue étroit ».  Le concept repose sur la recherche d’interactions doubles des photons énergétiques : une première interaction par diffusion Compton (diffusion élastique) dans la première partie du détecteur en silicium et une seconde interaction par photo absorption dans le segment suivant (en CdTe). Cette astuce permet, grâce à la connaissance des énergies déposées à chacune des interactions et de leur localisation, et grâce à la connaissance de la cinématique de la diffusion Compton, d’en déduire la direction d’origine du photon initial (un cône dans le ciel) et ainsi de nettoyer complètement le signal des signaux parasites signés par un cône d’arrivée reconstitué qui ne correspondrait pas avec le champ de vue défini par le collimateur placé devant le détecteur.

Les potentielles découvertes de ASTRO-H sont très nombreuses tant ses performances attendues dans une si vaste plage en énergie sont remarquables et utiles pour l’étude de nombreux domaines. Les applications d’ores et déjà envisagées ont été décrites dans une série de 16 white papers signés  fin 2014 par plus de 250 astrophysiciens impliqués dans la collaboration scientifique exploitant ASTRO-H.


La source X ultra-lumineuse M82-X2, produite par un pulsar,
a été mise en évidence par Chandra et Nustar.
(Chandra X-Ray Observatory/NASA)
On y retrouve pêle-mêle la physique des naines blanches, les phénomènes magnétiques, d’accrétion et de chocs, les binaires X, les pulsars accrétant et autres magnétars, les trous noirs de toutes tailles, les jeunes et moins jeunes résidus de supernovas, les nébuleuses de vent de pulsar, la dynamique du plasma du centre galactique, le gaz interstellaire et circumgalactique dans la Voie Lactée et d’autres galaxies, le gaz chaud des amas de galaxies, les noyaux actifs de galaxies, les phénomènes d’accélération de rayons cosmiques, ou encore l’évolution chimique de l’Univers jeune...

Et parmi toutes ces applications, il en est  une qui intéresse tout particulièrement les chasseurs de matière noire. Depuis quelques années en effet, des observations de certains centres de galaxies et d’amas de galaxies, effectuées avec XMM-Newton et Chandra,  ont montré la présence d’une raie d’émission de rayons X située à environ 3,55 keV. Cette raie inconnue peut être interprétée comme le résultat de la désintégration de particules pouvant former la matière noire (des neutrinos stériles). Mais cette raie se trouve également proche en énergie d’une raie potentiellement attribuable à du potassium fortement  ionisé qui pourrait être présent dans ces mêmes zones. Or, ni XMM-Newton ni Chandra n’ont la résolution en énergie suffisante pour pouvoir trancher. Mais ASTRO-H, lui, devrait fournir une réponse très claire grâce à sa résolution en énergie hors du commun, et ce en très peu de temps. Le mystère de la raie à 3,55 keV qui court depuis quatre ans sera résolu par ASTRO-H à n’en pas douter dans les mois qui viennent.

L’astronomie X voit un nouveau départ avec ce bijou de technologie unique qui va prendre son nouveau nom une fois en orbite, pour y rester au moins 7 ans. Avec ASTRO-H, le Japon s’affirme comme la grande puissance scientifique incontournable pour l’étude des processus extrêmes de l’Univers.


28/11/15

Géminides 2015 : belle pluie d'étoiles filantes à observer

On aime admirer les étoiles filantes ici sur Ça Se passe Là-Haut. Celles de l'été, les Perséides, et aussi celles de l'hiver, les Géminides. Certes, de très nombreux autres essaims viennent brûler dans l'atmosphère tout au long de l'année, mais ces deux là sont les plus emblématiques et les plus facilement observables par tout un chacun car sans besoin d'autre chose que ses yeux. Cette année, comme les Perséides, les Géminides seront idéalement visibles grâce à la quasi absence de Lune. Petits conseils d'observation.


Quand voir les Géminides ?
Les dates, tout d'abord : deux nuits seront particulièrement propices pour apercevoir de nombreuses Géminides : la nuit du 13 au 14 décembre et la suivante : du 14 au 15 décembre. Le nombre de météores prévu devrait être de l'ordre de 120 par heure, soit un toutes les 30 secondes, un taux tout à fait intéressant. Rappelons en outre que cette pluie des Géminides comporte généralement deux pics d'intensité avec la particularité que les météores apparaissant avant le premier pic sont moins brillants que ceux apparaissant après. Cela est dû à la structure complexe du nuage de poussières que la Terre va traverser et qui a été produit par la désagrégation d'un astéroïde dont le plus gros résidu existe toujours et est nommé 3200 Phaeton (voir plus bas). Le premier nuage traversé est constitué de particules plus fines que le second, expliquant la différence de luminosité qu'ils produisent en se consumant dans la haute atmosphère.
Le maximum d'activité est prévu le 14 décembre exactement aux environs de 18h TU (19h heures française). Les météores visibles la première nuit (du 13 au 14) devraient ainsi être un peu moins brillants que ceux visibles la seconde nuit (du 14 au 15), mais leur nombre devrait être similaire dans les 24 heures entourant le maximum.

Où regarder ?
Cette pluie d'étoiles filantes a été nommée pluie des Géminides car son radiant, le point d'où semblent provenir les météores sur la voûte céleste, se situe dans la constellation des Gémeaux (Gemini). Cette constellation est facilement reconnaissable grâce notamment à sa proximité de la constellation d'Orion. Elle forme deux hommes qui se donnent la main, les deux gémeaux de la mythologie, Castor et Pollux, dont les noms ont été donnés aux deux étoiles principales de la constellation et qui sont les étoiles figurant la tête de nos deux frères. Le radiant des Géminides, du 13 au 15 décembre, se trouve presque exactement à la position de Castor (la tête du jumeau le plus en haut dans le ciel).
Ciel le 14 décembre 2015 à 23h
C'est en direction de l'Est-Sud-Est qu'il faudra plutôt regarder. Evitez de regarder en direction du Nord où vous en apercevrez moins. Mais il ne faut pas se focaliser non plus sur le radiant. Observez toutes les constellations faciles à reconnaître qui se trouvent autour de celle des Gémeaux : Le Cocher, son hexagone caractéristique et son étoile très brillante (Capella) vers le zénith, Orion et ses trois étoiles alignées formant son baudrier vers le Sud, ou le Lion vers l'Est. 


Comment observer un maximum d'étoiles filantes, que ce soit le 13 décembre ou le 14 décembre ?
Comme vous l'avez compris, après les conditions météorologiques, l'ennemi numéro 2 est la lumière parasite, y compris la lumière de la Lune. Les météores peuvent parfois être très brillants, mais pour la plupart d'entre eux, ils sont tout de même assez faiblement lumineux. Il est donc indispensable de n'avoir aucune lumière artificielle à proximité de votre lieu d'observation, que ce soit des lumières d'habitations, de lampadaires, de voitures, etc... pour que votre œil puisse les distinguer. 
Vous devrez d'ailleurs laisser un peu de temps à vos yeux pour s'habituer à l'obscurité, environ 15 à 30 minutes, puis en réduisant au maximum le recours à une lampe (si nécessaire préférez une lampe rouge ou orange plutôt qu'un écran de téléphone blanc/bleuté, qui nécessitera une nouvelle acclimatation à l'obscurité plus longue).

Pour pouvoir attraper un maximum d'étoiles filantes, la position d'observation compte aussi : il est préférable d'avoir le champ de vue la plus vaste possible sur la voûte céleste. Pour cela, dans une zone dégagée (une plaine plutôt qu'un forêt), je vous recommande non pas seulement une bonne chaise longue, mais carrément de vous allonger au sol. En tous cas, ne restez pas debout ni assis en vous tordant le cou, c'est une mauvaise idée, habillez vous très très chaudement (les chaussures comptent aussi!) et allongez vous en position de repos avec pourquoi pas de quoi grignoter, un thermos de café et une petite radio (qui ne fait pas de lumière). 
N'hésitez pas à observer entre amis en jouant pourquoi pas à celui qui verra un maximum d'étoiles filantes ou de satellites.... Entre deux météores, vous pourrez observer tranquillement les constellations du ciel d'hiver, et par exemple Orion, où vous pourrez essayer de distinguer à l'oeil nu la grande nébuleuse, située légèrement en dessous des trois étoiles du baudrier. Vous verrez probablement passer des satellites, qu'il ne faut pas confondre avec des météores, les satellites ont un éclat constant et se déplacent à vitesse constante relativement lente durant plusieurs secondes, les météores, eux, sont très rapides et parfois très fugaces...

Si vous souhaitez prendre des photos, préférez l'objectif le plus petit (24 ou 35 mm), avec la plus grande ouverture possible (du genre f/2.8), avec un réglage sur ISO 800 ou plus. Utilisez un trépied et répétez de multiples poses de 30 s ou 1 minute, en espérant que la chance sera de votre côté et que vous capturerez un ou plusieurs bolides multicolores...

Une origine particulière

Les poussières qui sont à l'origine de la pluie des Géminides sont particulières. Elles arrivent dans l'atmosphère terrestre à une vitesse relativement faible : environ 30 km/s. Alors que la plupart des météores sont issus de poussières de comètes, comme les Perséides du mois d’août par exemple, les Géminides, elles, sont des résidus non pas d'une comète, mais d'un astéroïde, que l'on connait bien, qui s'appelle 3200 Phaeton. 
L'astéroïde 3200 Phaeton imagé par STEREO en 2012 à son point le plus proche du
Soleil, montrant une queue de poussières (NASA/STEREO)

Cet astéroïde a une taille de 5,1 km, et la Terre croise son orbite tous les ans à cette époque de l'année. 3200 Phaeton a une orbite allongée, il passe au plus près du Soleil tous les 1,4 an (à environ 20 millions de km du Soleil). Et en 2009, 2010 et 2012, on a pu observer que 3200 Phaeton se prenait presque pour une comète ! A sa plus faible distance du Soleil, on a pu le voir éjecter des quantités de poussières très importantes, laissant penser que la chaleur du Soleil le fracturait ou du moins produisait comme une sorte de dessèchement de sa surface, avec la production d'une petite queue de matière à la manière d'une comète.
Et 3200 Phaeton semble produire des petites éruptions périodiques également lorsqu'il est plus loin du Soleil dans son trajet orbital, ce qui fournit ces fameux petits grains de poussières que vous verrez brûler dans l'atmosphère très bientôt...

Très bon ciel à toutes et tous (et préparez votre longue liste de vœux) !