28/02/19

Super-Kamiokande à l’affût des neutrinos des supernovas


50 000 tonnes d'eau ultra-pure et 11 200 détecteurs de lumière Cherenkov, Super-Kamiokande, installé 1000 m sous terre, près de Hida au centre du Japon, est sans conteste le détecteur de neutrinos souterrain le plus grand dans son genre. Pour la première fois depuis 10 ans, il vient d'être entièrement vidé et va être modifié en ajoutant du gadolinium dans son eau, ce qui va enfin permettre de détecter des neutrinos issus de supernovas lointaines.




24/02/19

La matière noire peut complètement remplacer l'énergie noire


Voilà une étude théorique très très intéressante, effectuée par des physiciens indiens : en prenant en compte un terme de viscosité pour la matière noire, ils parviennent à produire une expansion cosmique accélérée, jusqu'à expliquer complètement l'effet associé à ce qu'on appelle l'énergie noire...




21/02/19

Observation d'un jet de matière traversant le résidu de la fusion d'étoiles à neutrons


L’événement de fusion de deux étoiles à neutrons qui a été détecté à la fois par des ondes gravitationnelles et par une multitudes d'observations électromagnétiques le 17 août 2017 a-t-il laissé derrière lui une très grosse étoile à neutrons ou bien un trou noir de faible masse ? Aujourd'hui, des observations en ondes radio par de très nombreux radiotélescopes en interférométrie, effectuées 207 jours après le cataclysme montrent qu'un jet de matière structuré et très véloce est en train de s'échapper des résidus de la collision, signe évident de la présence d'un trou noir.




20/02/19

L'atmosphère de la Terre s'étend au-delà de la Lune...


Le saviez-vous ? la Lune se trouve à l'intérieur de l'atmosphère de la Terre! Les couches gazeuses entourant notre planète s'étendent en effet jusqu'à 630 000 km, presque deux fois plus loin que la distance de la Lune. Des mesures effectuées grâce au satellite SOHO viennent de mettre en évidence cette curiosité.




18/02/19

Les orages sous très haute tension


Les nuages d'orages peuvent produire une tension électrique jusqu'à plus de 1 milliard de volts. C'est ce que des chercheurs indiens, américains et japonais ont réussi à montrer en mesurant comment est affecté le flux de muons cosmiques lors d'un gros orage. C'est 10 fois plus que les plus hautes valeurs estimées jusque là.




16/02/19

Ruprecht 147, l'amas d'étoiles oublié qui se dissout dans la Voie Lactée

Ruprecht 147, ce nom ne vous dit peut-être rien... et pourtant, cet amas d'étoiles situé à 1000 années-lumière, également catalogué sous le nom NGC 6774, est sans doute l'amas d'étoiles le plus ancien situé à proximité du Soleil. Une équipe d'astronomes s'est penché sur cet amas un peu oublié avec les données astrométriques de Gaia, et montre qu'il est en train de se dissoudre à grande vitesse.




12/02/19

Andromède : Pulsars Millisecondes et Excès de Rayons Gamma


Le télescope spatial Fermi-LAT, dédié à la détection des rayons gamma, a observé depuis sa mise en service il y a 10 ans un excès d'émission gamma diffuse en provenance du centre de notre Galaxie ainsi que de celui de la galaxie d'Andromède. Ces excès peuvent être attribués selon les spécialistes à deux phénomènes qui sont difficilement distinguables : la présence d'une grande population de pulsars millisecondes, ou bien l'annihilation de particules de matière noire. Une réanalyse des données enregistrées sur Andromède conduit aujourd'hui une équipe d'astrophysiciens à montrer que les pulsars millisecondes ne peuvent pas être seuls responsables de ces photons gamma...




10/02/19

Voyager 1, trous noirs primordiaux et matière noire


Comment savoir combien de trous noirs primordiaux microscopiques peuplent notre Galaxie et si ils peuvent contribuer significativement à sa masse manquante (matière noire) ? Il suffit de détecter leur rayonnement de Hawking, pardi, puisqu'ils sont minuscules... C'est ce qu'ont fait deux astrophysiciens français en mesurant des électrons et des positrons de faible énergie qui seraient issus de l'évaporation de tels trous noirs. Et pour mesurer ces particules de faible énergie, ils ont été obligés d'utiliser le détecteur le plus éloigné du Soleil que nous ayons à notre disposition : la vieille sonde Voyager 1 qui est sortie de l'héliosphère...




07/02/19

Découverte d'un disque salé autour d'une jeune étoile

Une équipe d'astronomes vient de détecter la présence de sel (du chlorure de sodium), et d'autres composés salés dans le disque de poussières qui entoure une jeune étoile massive, Orion Source I, située derrière la Nébuleuse d'Orion. C'est la première fois que ces molécules inorganiques sont observées dans un tel environnement, alors qu'elles ont toujours été observées dans les couches externes d'étoiles mourantes. 




03/02/19

AMS-02 met en évidence deux populations distinctes de positrons dans le rayonnement cosmique


Depuis la publication de leurs premiers résultats en 2013, les chercheurs exploitant le détecteur orbital AMS-02 ont toujours détecté un excès de positrons (ou antiélectrons) dans le rayonnement cosmique. Aujourd'hui, ils publient leur tout nouveaux résultats avec 5 ans de données en plus, notamment dans la partie haute du spectre en énergie des positrons, et on observe une nouveauté : le flux de positrons commence à décliner, faisant désormais apparaître très nettement deux populations distinctes de positrons : une population à basse énergie, qui peut être expliquée, et la seconde à haute énergie qui est aujourd'hui inexplicable...




02/02/19

Découverte par hasard d'une galaxie naine proche et isolée


La sérendipité a souvent du bon. En voilà encore la preuve par la découverte fortuite d'une minuscule galaxie en arrière plan d'un amas globulaire dans lequel des astrophysiciens cherchaient des étoiles naines blanches pour mesurer l'âge de l'amas. Cette galaxie naine à la particularité d'être très isolée...




01/02/19

Curiosity dévoile un sous-sol martien poreux dans le cratère Gale


Le sous-sol du cratère Gale, où évolue le rover Curiosity est moins dense que ce qu'on attendait. La densité des roches y a été mesurée grâce à une technique très originale consistant à mesurer les effets gravitationnels infimes produits par la variation des roches du sous-sol avec les données des accéléromètres du rover qui sont utilisés normalement pour contrôler les mouvements du robot.