samedi 30 mai 2020

Mesures inédites de rayons cosmiques primaires jusqu'au silicium par AMS


En 2017, la collaboration internationale AMS qui exploite le détecteur AMS-02 à bord de l'ISS avait publié des résultats de précision sur les flux de rayons cosmiques constitués de noyaux atomiques de faible masse (hélium, carbone et oxygène). Trois ans plus tard, ce sont de nouveaux résultats qui sont publiés, cette fois-ci sur des noyaux plus lourds : le néon, le magnésium et le silicium, avec à la clé des surprises qui vont faire travailler les théoriciens. L'étude est parue dans Physical Review Letters.



mercredi 27 mai 2020

La matière baryonique manquante débusquée grâce à 6 FRB

Il n'y a pas que la matière noire qui n'est pas détectable, il y a aussi la moitié de la matière ordinaire (matière baryonique). Elle est là mais on n'arrive pas à la détecter. Enfin... on n'arrivait pas à la détecter, car c'est désormais chose faite, avec une méthode utilisant des sources astrophysiques pleines de mystères, mais très utiles : des sursauts radio rapides (FRB). Une très belle étude parue dans Nature.




lundi 25 mai 2020

Trois flambées d’étoiles proches liées à des collisions galactiques


Une nouvelle étude sur la galaxie naine Sagittarius en orbite autour de la Voie Lactée indique que l’effet de ses passages répétés à travers le disque de notre galaxie aurait déclenché des épisodes de formation d’étoiles intense. L’un de ces passages date d’il y a 5,7 milliards d’années, presque l’âge du Soleil… Une étude parue dans Nature Astronomy.



jeudi 21 mai 2020

Observation d'un disque galactique seulement 1,5 milliards d'années après le Big Bang


Le disque galactique le plus lointain vient d'être observé grâce à son gaz froid par le réseau ALMA. Cette galaxie déjà bien formée se situe 1,5 milliards d'années après le Big Bang, de quoi réévaluer les processus de formation des galaxies. Une étude parue aujourd'hui dans Nature.



Une répétition périodique pour le sursaut radio rapide FRB 121102 ?


Les Fast Radio Bursts (FRB), sursauts rapides d'ondes radio qui ne durent que quelques millisecondes, sont aujourd'hui encore les sources de rayonnement les plus mystérieuses car on n'arrive pas à comprendre leur origine, malgré de nombreuses pistes. Certains FRB apparaissent répétitifs dans le temps mais la plupart n'ont été détectés qu'une seule fois. Quelques uns d'entre eux ont aussi pu être localisés dans des galaxies lointaines mais la plupart non. Le premier FRB a avoir été détecté se répétant est FRB 121102. Aujourd'hui, en analysant toutes les données accumulées sur ce sursaut radio, une équipe internationale en déduit que ses répétitions sont périodiques, et qu'il devrait très bientôt être détectable.... Une étude parue dans les Monthly Notices of the Royal Astronomical Society.



dimanche 17 mai 2020

Matière noire : mesure du profil de densité dans un amas de galaxies


L'évolution de la masse en fonction de la distance radiale dans un gros amas de galaxies a été mesurée avec une bonne précision par une équipe européenne grâce à des observations effectuées au VLT. Le profil de la densité de matière noire en fonction de la distance est déterminé et se révèle tout à fait cohérent avec ce que prédit le modèle cosmologique standard 𝛬CDM. Une étude parue dans Astronomy & Astrophysics.



samedi 16 mai 2020

Bételgeuse, le résultat d'une fusion d'étoiles ?

Alors que la supergéante rouge Bételgeuse a ces derniers mois captivé l'attention de nombreux astronomes amateurs comme professionnels du fait de sa brutale chute puis remontée de luminosité (aujourd'hui attribuée à un obscurcissement partiel par des poussières), une équipe revient aujourd'hui sur une autre anomalie de Bételgeuse : sa trop grande vitesse de rotation. Ils montrent qu'elle pourrait être le signe que Bételgeuse se soit formée par la fusion de deux étoiles massives il y a quelques centaines de milliers d'années seulement. Une étude parue dans The Astrophysical Journal.



jeudi 14 mai 2020

Des fusions d'étoiles à neutrons détectables avant leurs ondes gravitationnelles


Lorsque deux étoiles à neutrons entrent en collision, des rayonnements dans à peu près toutes les longueurs d'ondes sont produits, en plus des ondes gravitationnelles liées à la coalescence. C'est ce qu'avait très bien montré l'événement GW170817 il y a trois ans. Aujourd'hui, une équipe d'astrophysiciens montrent que des signes avant coureurs d'une telle fusion/collision pourraient être détectés avant l'apparition des ondes gravitationnelles, sous le forme d'ondes radio très particulières. Une étude parue dans The Astrophysical Journal Letters.



mardi 12 mai 2020

Pas d'anisotropie dans l’accélération de l'expansion cosmique





Le 3 décembre dernier, je vous parlais d'un article paru deux semaines plus tôt dans Astronomy & Astrophysics qui annonçait la découverte d'une anisotropie dans l'expansion cosmique, ce qui pouvait sonner le glas de l'énergie noire comme étant la source de l'accélération de l'expansion. Mais assez vite, plusieurs astrophysiciens ont produit des articles pour montrer qu'il y avait une mauvaise interprétation des données et qu'il n'y avait en fait aucune anistropie significative de l'accélération de l'expansion. L'un des premiers qui avait réagi sur le site de préprints Arxiv, David Rubin, voit aujourd'hui publiée son étude dans The Astrophysical Journal



samedi 9 mai 2020

Une solution pour expliquer les radiogalaxies en forme de X


Une équipe d'astrophysiciens américains et sud-africains vient de trouver une réponse à une vieille question sur l'origine des radiogalaxies qui ont une forme étonnante de X. Le radiotélescope MeerKAT révèle des détails sur la structure de la radiogalaxie PKS 2014-55 qui mènent sur la piste d'un effet de déflexion de matière en reflux. L'étude est publiée dans les Monthly Notices of the Royal Astronomical Society.



vendredi 8 mai 2020

Jupiter mise à nue dans toutes les longueurs d’onde



Des nouvelles images en multilongueurs d'ondes, UV, visible, infra-rouge et ondes radio, obtenues conjointement avec le télescope spatial Hubble, le télescope Gemini North et la sonde Juno durant 3 ans, offrent des nouvelles informations sur les orages et tempêtes de Jupiter, au premier rang desquelles la grande tache rouge que nous observons depuis quatre siècles. Les chercheurs publient leur étude dans The Astrophysical Journal Supplement Series.



mercredi 6 mai 2020

Un pulsar et deux naines blanches pour mesurer l'universalité de la chute libre



Le principe d'équivalence fort, ou principe d’universalité de la chute libre dit que deux corps de composition différente ou de masse différente doivent subir la même accélération dans un champ gravitationnel. C'est un principal fondamental de la physique de la gravitation, depuis son précurseur Galilée jusqu'à Einstein. Et en Relativité Générale, Einstein nous dit que le principe d’équivalence s’applique de la même façon aux objets très compacts comme les trous noirs ou les étoiles à neutrons. Une équipe d’astrophysiciens français et allemands vient de tester pour la première fois l’universalité de la chute libre dans le champ gravitationnel d’une étoile à neutrons en comparant l’accélération de deux étoiles naines blanches. Une étude parue dans Astronomy & Astrophysics.




mardi 5 mai 2020

Les tempêtes de poussière globales de Mars



Vous vous souvenez certainement de cette gigantesque tempête de poussière qui a recouvert la totalité de la planète Mars en 2018. Déterminer comment de telles tempêtes globales se forment et se développent est un challenge majeur pour la météorologie martienne. Une équipe américaine publie aujourd’hui ses résultats de modélisation de la tempête de 2018 combinant des observations satellitaires avec un modèle climatique global.



dimanche 3 mai 2020

Le Soleil est moins actif que les étoiles du même type


Le Soleil n’est pas une étoile comme les autres de sa catégorie, c’est ce que vient de montrer une équipe de chercheurs allemands, australiens et coréens après avoir analysé 369 étoiles similaires : ses variations de luminosité apparaissent beaucoup moins importantes. Une étude parue dans Science.



vendredi 1 mai 2020

Le trou noir qui fait pschitt !


En novembre dernier, nous avions parlé de la découverte du plus gros trou noir stellaire dans notre galaxie, avec une masse estimée à 68 masses solaires, étude publiée dans la fameuse revue Nature et qui avait fait grand bruit de par les problèmes théoriques qu'il posait. Mais aujourd'hui, une équipe différente publie, toujours dans Nature, une nouvelle étude sur le système binaire LB-1 et arrive à la conclusion que ce trou noir n'existerait tout simplement pas...