mercredi 30 octobre 2019

Découverte d'une galaxie massive 1,3 milliards d'années après le Big Bang


Une grosse galaxie formant énormément d'étoiles mais qui est quasi invisible vient d'être mise en évidence dans l'Univers âgé de seulement de 1,3 milliards d'années uniquement grâce à ALMA. Cela ressemble fortement avec une autre découverte publiée au début du mois d'août (voir là) à propos de galaxies massives situées 2 milliards d'années après le Big Bang. Une étude parue dans The Astrophysical Journal.




lundi 28 octobre 2019

Les galaxies "mortes" ont encore d'énormes réservoirs de gaz


Presque toutes les galaxies massives "mortes" sont étonnamment encore très riches en hydrogène atomique, la matière première des étoiles. C'est ce que révèle une équipe sino-européenne dans une étude venant de paraître dans The Astrophysical Journal Letters.




vendredi 25 octobre 2019

Des rayons X amplifiés par lentille gravitationnelle


Pour la première fois, une source de rayons X provenant d'une zone de formation stellaire d'une jeune galaxie a été observée grâce à l'effet d'amplification d'une lentille gravitationnelle. Une étude parue dans Nature Astronomy.




mardi 22 octobre 2019

La grande vitesse de rotation des galaxies super-spirales


Les galaxies "super-spirales" sont les galaxies formatrices d'étoiles les plus massives connues, beaucoup plus massives que la Voie Lactée. Une équipe d'astronomes américains, sud-africains et australiens a mesuré la vitesse de rotation de 23 spécimens de ces super-spirales et trouve des rotations très rapides, indiquant la présence d'une grande quantité de matière noire, et éliminant la théorie de gravitation modifiée MOND... Une étude parue dans The Astrophysical Journal Letters.




lundi 21 octobre 2019

Des spirales dans les disques protoplanétaires


Quel est le point commun entre une proto-étoile âgée de 500 000 ans engoncée dans une structure de gaz moléculaire nommée HH 111, et le système protoplanétaire le plus proche de nous, TW Hya, outre d'avoir tous les deux été observés par le réseau interférométrique ALMA ? Ils montrent tous les deux un disque d'accrétion de gaz avec des spirales ! Deux études parues cette semaine dans Nature Astronomy et The Astrophysical Journal Letters.




jeudi 17 octobre 2019

Les magnétars issus de fusions d'étoiles massives


D’où vient le champ magnétique si intense de ces étoiles à neutrons hors normes qu’on appelle des magnétars ? Une équipe d’astrophysiciens allemands vient peut-être de trouver une explication grâce à des simulations de magnétohydrodynamique de la fusion de couples d’étoiles massives. Une étude parue dans Nature.




mercredi 16 octobre 2019

Deux disques de gaz en rotation inverse autour d'un trou noir supermassif


En observant le cœur de la galaxie M77 (NGC 1068) avec ALMA dans le domaine des ondes millimétriques, une équipe d'astronomes a découvert quelque chose de peu banal autour de son trou noir supermassif : deux disques de gaz qui tournent en sens inverse. Ils publient leur découverte dans The Astrophysical Journal Letters.




lundi 14 octobre 2019

Une grande masse sombre se trouve au centre de l'amas globulaire M62


Une masse invisible imposante, mais détectable par ses effets gravitationnels sur des pulsars, est observée au centre de l'amas globulaire M62. Gros trou noir de plusieurs milliers de masses solaires ou milliers de petits trous noirs stellaires ? Les astrophysiciens n'arrivent pas à choisir. L'étude est parue dans The Astrophysical Journal Letters.




vendredi 11 octobre 2019

Nouveau spectre en énergie des protons du rayonnement cosmique


La collaboration sino-européenne qui exploite le détecteur spatial DAMPE (DArk Matter Particle Explorer) a publié ses derniers résultats sur les protons du rayonnement cosmique, jusqu'à une énergie de 100 TeV. On y découvre clairement deux bosses dans le spectre en énergie, qui indiquent l'existence probable de plusieurs sources de protons énergétiques distinctes. Une étude publiée dans Science Advances.




mercredi 9 octobre 2019

Qu'est-ce qui se cache derrière le prix Nobel de James Peebles ?

On comprend clairement l’objet de la distinction par le prix Nobel de physique 2019 des deux astronomes suisses Michel Mayor et Didier Queloz : leur découverte de la première exoplanète autour d’une étoile similaire au Soleil, une découverte effectuée en 1995 à l’Observatoire de Haute Provence grâce à la technique de la mesure des variations de vitesses radiales. Une découverte historique. Mais ce que le grand public comprend sans doute moins clairement, c’est ce qui se cache sous la motivation exprimée par le comité Nobel concernant le théoricien canado-américain James Peebles, je cite : "for theoretical discoveries in physical cosmology" : "pour des découvertes théoriques en cosmologie physique". Je vous propose donc un petit éclairage sur ses fameuses "découvertes théoriques".



lundi 7 octobre 2019

Des précurseurs d'acides aminés dans les panaches d'Encelade


Des nouvelles analyses des données enregistrées par l'analyseur de poussières de la sonde Cassini lors de ses passages rapprochées des geysers de vapeur et de glace d'Encelade montrent la présence de molécules organiques très intéressantes pour les exobiologistes : des molécules précurseurs d'acides aminés : composés oxygénés, azotés et aromatiques. Une étude parue il y a quelques jours dans les Monthly Notices of the Royal Astronomical Society. 




samedi 5 octobre 2019

Encelade à l'origine de l'eau dans la stratosphère de Saturne


Comme partout ailleurs, de l'eau a été détectée il y a une vingtaine d'année dans la haute atmosphère des planètes géantes de notre système solaire. Mais cette eau doit nécessairement être exogène car une remontée d'eau depuis l'intérieur devrait la faire se condenser dans le piège froid qu'est la tropopause. La répartition spatiale de l'eau observée dans la haute atmosphère de Saturne a été étudiée plus en détails et montre qu'elle ne peut provenir que des geysers que crache le satellite Encelade... Une étude parue dans Astronomy&Astrophysics.




jeudi 3 octobre 2019

Vers une absence de matière noire dans les galaxies naines satellites


Il y a quelques jours, je vous parlais d’une galaxie-méduse en train de perdre son gaz moléculaire par pression dynamique avec du gaz chaud. Le phénomène peut exister aussi à plus petite échelle, affectant les galaxies naines en orbite autour de notre Voie Lactée, qui agirait sur elles en « soufflant » leur gaz moléculaire. Se faisant, la dynamique interne des galaxies naines en serait chamboulée, à tel point que la dispersion de vitesse de leurs étoiles pourrait dans ce cadre être totalement expliquée par les effets de marée gravitationnelle induits par la Voie Lactée, sans avoir recours à la moindre matière noire… Cette étude d’astrophysiciens français vient de paraître dans The Astrophysical Journal et jette un beau pavé dans la mare.




mardi 1 octobre 2019

Une galaxie-méduse observée de très près


Lorsqu'une galaxie se déplace à grande vitesse à l'intérieur d'un amas de galaxies, elle peut littéralement se faire souffler son gaz par le milieu intra-amas, donnant lieu à une forme particulière dite de "galaxie méduse", le gaz soufflé prenant la forme de longs filaments. Un tel phénomène vient d'être observé en détails avec ALMA et le Very Large Telescope. Une étude à paraître dans The Astrophysical Journal.