Quelle efficacité redoutable ! Non, je ne parle pas de la vitesse de montage du rocker à la Dobson de Sky Watcher, je parle surtout de la livraison depuis le fin fond de l'Allemagne jusqu'ici dans le fin fond du Vaucluse, en 2 jours et demi seulement.
Arrivé dans un emballage parfait (nous dirions même quelque peu suremballé) l'objet du désir est arrivé vendredi midi.
Déballage, montage du rocker le soir en arrivant à la maison avec les garçons un peu excités de voir cet énorme tube blanc bizarre...
Et donc sans attendre le coucher du Zeus romain, et l'arrivée de nuages prévus depuis un moment, j'ai offert à ce beau Dobson ainsi qu'aux trois oculaires que je m'offre (25 mm, 10 mm livrés avec le Dob, plus un 5 mm) cet première lumière tant attendue.
C'est donc bel et bien Jupiter que nous regardâmes ce soir depuis la terrasse du jardin dans des conditions lumineuses laissant à désirer mais bien trop impatients...
Peu de détails visibles bien sûr à grossissement faible (quoique); à 120x (10 mm), Jupiter se montre avec ses quatre petits serviteurs, montrant sa belle teinte jaune orangée striée, les bandes presque à la verticale.
Poussant encore en insérant le HR Planetary 5 mm (x240), je suis désarçonné par la vitesse du mouvement apparent dans l'oculaire, c'est grandiose mais tellement fuyant... Il va falloir que je m'habitue au mouvement du Dobson : pousser, baisser, pousser, baisser, ... etc
La soirée avançant rapidement et voyant les prévisions météo du lendemain désastreuses, je décide de vite filer dans la campagne sur le spot que je me suis repéré, à l'écart de la ville sur un lieu assez noir. Installation du tube sur la banquette arrière sans trop de difficulté (ça tient tout juste), le rocker sur le siège passager avant car ne rentrant pas dans le coffre... et c'est parti... sauf que j'ai oublié d'emporter un tabouret, erreur de novice.
La transparence n'est pas au rendez-vous ce soir, côté turbulence, on a l'air d'être pas mauvais (je guette le scintillement). Pour faire dans le simple, je me fixe les deux cibles les plus faciles : M31 (Andromède) et M42 (Orion).
Superbe spectacle côté Orion, très belle étendue en forme d'ailes de chauve-souris. J'aimerais en faire mon premier dessin. Bon, ça ne fait que quelques heures que je jette ma pupille dans ces oculaires, il me reste tant d'années à le faire...
La galaxie d'Andromède me déçoit légèrement, je m'attendais tellement à quelque chose de surprenant qui engloberait tout mon FOV. Mais je vois surtout le noyau très lumineux et des structures diffuses autour.
Bon, je dois dire que, comme je le disais, de la brume commence à s'accumuler d'une part, et d'autre part, je n'ai pas attendu très longtemps (en tous cas pas suffisamment) pour acclimater mes yeux à l'obscurité (à cause de ladite brume qui arrive...). Elle ne paye donc rien pour attendre.
Un dernier petit tour du côté des Pleïades (que des cibles faciles pour le premier soir!), que j'aurais beaucoup plus appréciées avec un tabouret, avant de démonter le tube déjà tout humide et le remballer dans la logan, pas déçu du voyage.
Astronomie, Astrophysique, Astroparticules, Cosmologie. L'infini se contemple, indéfiniment. ISSN 2272-5768
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